Un monde prêt a s’unir… ou près de l’éclatement ?

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Les deux choses pourraient-elles arriver?

Dans l’édition du Printemps du magazine Spectator, Noam Chomsky, philosophe et vétéran de l’activisme politique, a fait la déclaration suivante :

« Nous nous approchons du tournant le plus dangereux de l’histoire de l’humanité. Nous sommes dès aujourd’hui confrontés à la perspective d’une destruction totale de toute vie organisée sur Terre ».

Noam Chomsky

Chomsky n’est pas seul à nous avertir du péril imminent d’une crise gigantesque s’abattant sur la planète. Les prophéties bibliques rédigées il y a des siècles nous avertissent toutes d’un telle crise, aboutissement conjoint de tout ce qui se trame actuellement et connue sous le nom des derniers jours.

C’est ainsi qu’en Jérémie, il nous est donné de lire :

Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, la calamité va de nation en nation, Et une grande tempête s’élève des extrémités de la terre. Ceux que tuera l’Éternel en ce jour seront étendus D’un bout à l’autre de la terre ; Ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni enterrés, Ils seront comme du fumier sur la terre.

Jérémie 25:32-33

En réponse à la question des disciples ‘What will be the sign of Your coming, and of the end of the age?’ Jésus a dit :

Il s’assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question: Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde? Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs »

Matthieu 24.3-8

Conflits armés, pénuries alimentaires, épidémies et catastrophes naturelles ne cessent de se multiplier tandis que nous assistons au commencement des souffrances.

Jésus poursuit en disant que tout cela va déboucher sur la Grande Tribulation :

Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.

Matthieu 24.21-22

Si Dieu n’intervenait pas pour abréger cette période, elle conduirait à l’extinction de toute vie sur tout la surface du globe.

Cette période ne prendra fin qu’avec le retour de Jésus sur la Terre. Il reviendra cette foi en puissance et en gloire, ainsi qu’il est prophétisé en Daniel 7.13-14 et en Matthieu 24.30:

Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.

Matthieu 24.30

La prophétie biblique montre que deux tendances apparemment contradictoires seront en plein essor avant le Retour du Christ. Le monde volera en éclats et cependant va se réunir.

Un monde qui vole en mille morceaux

La destruction catastrophique engendrée par la guerre en Ukraine, constitue la menace la plus immédiatement perceptible, du fait que l’invasion par la Russie et la réaction de l’OTAN ont conduit l’ordre sécuritaire mondial au bord de l’effondrement, le danger d’un conflit nucléaire étant toujours envisageable. Une grande partie de l’Ukraine a souffert des assauts de la Russie, qui ont précipité sa population dans un véritable désastre humanitaire. Poutine a transformé son pays en État hors-la-loi, une dictature que son vain espoir de le rendre à la puissance qui était la sienne sous le régime soviétique a lancée à corps perdu dans un opération de destruction de grande envergure, au prix d’immenses souffrances pour la population d’Ukraine. Ce conflit a fait encore s’accroître le nombre déjà impressionnant de personnes contraintes de quitter leur domicile et de s’exiler pour fuir conflits, famines et régimes répressifs.

Le monde est également le théâtre d’une crise financière tandis que les matières premières viennent à manquer. Dans de nombreux pays, des millions d’individus sont confrontés à la misère la plus noire ainsi qu’à la famine. Déjà monstrueusement endettées par suite de la crise de 2008, les économies occidentales sont au bord du chaos par suite des confinements dus à la COVID et palliées par des sommes colossales, sans que les gouvernements en aient pas le premier sou. Même dans des pays relativement aisés comme la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis, beaucoup de gens éprouvent de grandes difficultés à régler leurs dettes et à se procurer de quoi se nourrir.

Frappés de plein fouet par une vague de chaleur printanières, le mercure indiquant jusqu’à 49°C, les habitants de l’Inde et du Pakistan, confrontés à des conditions de vie intenables, ont en outre assisté à la dégradation d’une partie de leurs récoltes, dont sont tributaires des millions d’individus. On en impute la faute au réchauffement climatique, aux émissions de gaz à effets de serre et l’on en tire la prédiction funeste d’immenses régions devenant inhabitables.

Le plus gros défi auquel soit confronté l’humanité réside dans la pénurie alimentaire actuelle, qui ne cesse de s’aggraver. Selon certains, encore six mois et un cinquième de la population mondiale s’enfoncera dans la plus grande misère ainsi que dans la famine la plus noire. De larges quantités de céréales ont été retirées du marché Mondial par suite de la guerre en Ukraine tandis que des sécheresses, inondations et vagues de chaleur, ainsi que des températures anormalement basses dans certains endroits ont affecté la production mondiale. Par suite du manque d’engrais et de l’augmentation du prix des carburants, les agriculteurs ont réduit leur production d’aliments, tandis que des épidémies vétérinaires engendrent l’abattage de millions de porcs, poulets et poissons qui doivent être retirés de la chaîne alimentaire.

Conséquence de tout ceci, le prix des denrées alimentaires et de l’énergie connaît une augmentation vertigineuse, acculant des millions de gens à la famine. S’exprimant lors du Forum Économique Mondial à Davos, David Beasley, directeur du Programme Alimentaire Mondial, a averti que la situation avait empiré par rapport à la situation enregistrée lors du Printemps arabe il y a plus d’une décennie. Cet état d’urgence avait conduit à des révolutions se soldant par le renversement de gouvernements arabes en Tunisie, en Libye et en Égypte ainsi que par la guerre en Syrie, l’immense crise des réfugiés, l’écroulement du Liban étant dû en partie à cette situation dramatique. Qu’est-ce qui va se produire avec la présente crise ? Déjà nous constatons de l’agitation au Sri Lanka, qui est actuellement à court d’argent, de nourriture et de carburants, la faute en revenant largement à la corruption gouvernementale. Lorsque les gens meurent de faim, ils se soulèvent et des révolutions surviennent.

Le développement que prend cette crise en Iran prend une tournure intéressante. La population des grandes villes est descendue dans la rue dans l’ensemble de l’Iran par suite d’une augmentation massive du prix des denrées alimentaires. La réponse du gouvernement a été de mettre en place des allocations alimentaires. Le hic, c’est que les prix réduits ne sont accessibles qu’à ceux qui optent pour des « cartes de rationnement numérique ».

À l’origine, le gouvernement iranien compensait la hausse des prix des denrées alimentaires de base en distribuant de l’argent à 90% de la population ; néanmoins, beaucoup d’analystes estiment cette mesure susceptible d’entraîner de l’inflation (celle-ci atteignant déjà 40% et plus en Iran). L’étape suivante sera une cessation de ces paiements et leur remplacement par des cartes de rationnement. Si vous souhaitez payer un prix abordable, il faudra que vous « preniez la carte ». Elle peut vous être refusée si votre comportement n’agrée point les tenants du régime en place.

L’Iran est l’un des premiers pays à mettre en place un système de rationnement alimentaire s’appuyant sur la technologie biométrique. La Chine lui fournit son assistance en la matière. Quel meilleur moyen de régner sur les masses que de rendre le prix des denrées de base inaccessible au point que la délivrance de passeports alimentaires soit en réalité jugée nécessaire, par une population menacée de mourir de faim dans le cas contraire ? Serait-ce là l’avenir qui nous attend ? Henry Kissinger a autrefois écrit : « mettez la main sur l’alimentation, vous mettrez la main sur le peuple ! »

Enfin un monde uni !

C’est ce qui nous permet d’aborder la tendance inverse : un monde qui se dirige vers une union ultime. De nombreuses réunions se sont déjà tenues en très haut lieu, réunissant des magnats de la finance, des chefs de gouvernement et des gourous de la technologie pour tenter de trouver une réponse à ces questions. Ils veulent sauver le monde d’une catastrophe et tenter de contrer les menaces qui assaillent l’humanité, telles la crise du Covid, la crise climatique et la pénurie alimentaire, la hausse du prix de l’énergie et la crise financière.

La solution proposée par le Programme des Nations Unies Agenda 30 et le Forum Économique Mondial (World Economic Forum) est la « Grande Remise à Zéro », une solution d’inspiration humaniste, fondée sur une forme de gouvernement mondial socialiste. Au plus fort de la crise du Covid en 2020, le président du Forum, Klaus Schwab, a publié son livre « Covid 19 – la Grande Réinitialisation » dans lequel il a écrit :

« Cette pandémie représente une occasion rare, mais limitée dans le temps, de réfléchir, réimaginer et repenser notre monde… Le monde devrait œuvrer en vue d’un nouvel ordre Mondial qui ne verra le jour que « par le truchement d’un gouvernement mondial effectif ».

Klaus Schwab

Ceux qui travaillent à ce projet ont déjà pu constater jusqu’où on pouvait jouer de la peur qu’inspire virus et du programme de vaccination comme d’un outil pour dominer le monde et le soumettre à un système d’identification quelconque suivant en temps réel le statut sanitaire de chaque individu.

Le jour de l’inauguration du Sommet du Gouvernement Mondial à Dubaï en Mars 2022, il en a appelé à dirigeants mondiaux à s’unir pour aborder des questions telles que le changement climatique, le commerce et les perturbations économiques.

Le programme adopté pour ce faire a pour objectif d’accélérer les transformations pour atteindre le but de « zéro carbone ». Cet objectif est soutenu par l’ONU et les lobbies verts opérant dans l’ensemble des pays développés, lesquels exigent une réduction massive de l’utilisation des carburants fossiles. Cela doit conduire à relever les prix des ressources énergétiques et à les rendre moins disponibles, ce qui ne fera qu’accroître encore la crise économique mondiale.

Il existe également des projets visant à détourner la lutte contre la crise du climat pour en faire un moyen de mettre la population au pas. Michael Evans, président du Groupe Alibaba (une gigantesque société hi-tech chinoise) a déclaré au Forum que sa société, dont le capital s’élève à des milliards de dollars, était en train de mettre au point un pisteur d’empreinte carbone destiné à surveiller la consommation énergétique de chaque individu de par le monde.

« Nous développons, à l’aide la technologie, un moyen pour chaque individu de calculer sa propre empreinte carbone. Qu’est-ce que cela signifie ? En quoi cela consiste-t-il ? À surveiller les déplacements de chacun, son alimentation et sa consommation ».

Michael Evans, président du Groupe Alibaba

Si ce système n’est pas encore opérationnel, il s’accorde avec le projet d’instaurer ce qu’on appelle le « score ESG », calculé selon des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance et permettant pister la consommation énergétique de chaque individu, sa fourniture en énergie pouvant être supprimée à supposer que sa consommation soit jugée excessive.

Lors de la même conférence, le Dr Pippa Malmgren a dit que le monde était sur le point de connaître une transition spectaculaire, qui mettra fin au système monétaire et comptable traditionnel. L’argent liquide sera éliminé tandis que sera instaurée la Banque Centrale de Devises Numériques (Central Bank of Digital Currencies, CBDCs), un système à 100% numérique fondé sur la technologie blockchain gérée par les banques centrales du monde. Un nouveau rapport de la Banque des Règlements Internationaux estime que jusqu’à 90% des banques centrales nationales sont au moins en phase de préparation pour lancer leur devise numérique.

Dans ce système, il est exigé de chacun qu’il reçoive une identité numérique reliée à la technologie blockchain gérée par le réseau des banques centrales. Cela confère aux banques (ainsi qu’aux gouvernements) l’aptitude de vérifier quelles sont les sources de revenus de chacun, ce qui constitue une arme dans la lutte contre le crime et l’évasion fiscale. Toute transaction monétaire est également enregistrée, qu’il s’agisse de payer un café ou d’acquérir un domicile.

Le système permet en outre de restreindre vos activités dans le domaine financier si le gouvernement estime vos agissements répréhensibles. En Chine, le système du Score de Crédit s’intègre à un système de surveillance susceptible de suivre les gens à la trace dans leurs déplacements, leur rencontres, leurs prises de position sur Internet, leurs dépenses et ainsi de suite. Ainsi, l’État se trouve à même de sanctionner ceux qu’il désapprouve en restreignant les libertés de quiconque se montre critique envers le régime. De même, le système a été employé à la répression de la liberté de culte en empêchant les chrétiens d’annoncer l’Évangile.

Afin de prendre part à ce programme, il est nécessaire de disposer d’un identifiant relié à un code QR présent sur son portable. Il circule à l’heure actuelle des photos montrant des Chinois scannant leur code à l’entrée des boutiques ou en entrant dans les transports en commun, ce qui est la condition requise.

Mastercard a récemment lancé un programme permettant aux détaillants de proposer des méthodes de paiement biométrique, comme la reconnaissance faciale et le paiement par balayage d’empreintes digitales. Lors du passage en caisse, les utilisateurs authentifient leur paiement en montrant leur visage ou la paume de leur main au lieu de payer par carte ou en argent liquide.

Ce programme est déjà en place dans cinq magasins d’alimentation pilotes à Sao Paulo, Brésil, d’autres essais étant déjà programmés en Asie et au Moyen Orient. Mastercard affirme avoir programmé le lancement de ce système à l’échelle planétaire pour la fin de l’année et compter le rendre disponible pour les grandes comme pour les petites enseignes. Ajay Bhalla, le directeur de la division cyber-intelligence de Mastercard, a déclaré :

« Notre objectif, avec ce nouveau programme, est de transformer les achats en une expérience formidable pour les consommateurs comme pour les commerçants en leur fournissant ce qui se fait de mieux tant du point de vue de la commodité que du point de vue de la sécurité ».

Ajay Bhalla, directeur de la division cyber-intelligence de Mastercard

Ce pourrait être une première étape vers un monde où les supermarchés n’accepteront ni l’argent liquide ni les paiements par carte, préférant contraindre leurs clients à régler leurs moindres achats en montrant leur visage ou leur paume.


Albert Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré devant le Forum Économique Mondial réuni à Davos, que sa société développait à l’heure actuelle un comprimé équipé d’un micro-processeur. Dès le comprimé ingéré, il se dissout dans l’estomac tandis que le micro-processeur envoie un signal confirmant que vous avez bien pris le médicament. Il a expliqué que cela pourrait être utilisé pour s’assurer de la bonne prise de certains remèdes dans le cadre de maladies spécifiques telle que « la schizophrénie et le cancer ».

Ce système pourrait aussi être employé comme moyen de surveiller l’ensemble de la population. Que se passerait-il si une instance sanitaire mondiale se voyait conférer l’autorité d’imposer un remède à puce au nom de la lutte contre les pandémies ?

En Mai le soixante-quinzième congrès de l’OMS qui s’est tenu à Genève, en Suisse, en a appelé à un traité international sur la pandémie, s’inspirant des leçons apprises pendant la pandémie de la COVID 19. Le Président de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a dit :

« Il va y avoir d’autres pandémies et d’autres urgences sanitaires majeures. La question qui se pose, ce n’est pas de savoir si cela va se produire, mais quand. Ensemble, nous devons être mieux préparés pour prédire, prévenir, détecter et évaluer les pandémies afin d’y faire face d’une manière hautement coordonnée. À cette fin, nous estimons que les États du monde entier doivent s’unir en vue de la signature d’un nouveau traité international visant à être parés pour répondre à de futures pandémies. … Nous ne disposons pas de règles du jeu. Pour gérer conjointement les problèmes partagés, tels que les pandémies, il est nécessaire de créer des lois et réglementations pourvues d’un caractère contraignant pour chaque État ».

Président de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus

L’objectif est de travailler à la rédaction et à la négociation de ce traité qui doit faire l’objet d’un débat lors de la prochaine réunion des Nations Unies en août, puis de le présenter au 76e Congrès de l’OMS en 2023 en vue de le ratifier d’ici 2024.

Pour les critiques, il s’agit d’une première étape vers une « gouvernance mondiale ». En cas d’une nouvelle crise semblable à la pandémie de la Covid, l’OMS se verrait livrer clef en main une autorité supplantant celle des gouvernements nationaux. Elle serait en mesure de commander des vaccins, de mettre en place un système planétaire d’identité numérique, de passes sanitaires mondiaux, de confinements et mesures de distanciation sociale, de tests de régimes alimentaires, de retrait du droit de travail en cas de non-vaccination ou de toute autre chose qui pourrait être instaurée en cas de nouvelle épidémie, quelles que soient les dissensions exprimées par tel ou tel État.

Ce traité aurait pour résultat d’injecter une nouvelle structure de gouvernance supranationale au monde juste au moment où il nous est dit et répété que de futures pandémies sont inévitables. Le traité projeté renferme aussi une clause permettant de lutter contre la « désinformation », ce qui pourrait désigner le fait de remettre en question la pertinence des décrets de l’OMS. De cette manière, l’information serait entièrement soumise à l’autorité d’un organisme Mondial non élu.

C’est Christine Anderson, un membre du Parlement européen, qui a fait remarquer tout le danger inhérent à de telles mesures. Elle a déclaré:

« L’OMS doit recevoir un pouvoir supérieur à celui des gouvernements s’il se déclenche une pandémie ». Elle a demandé à la Commission Européenne: « Dans quelle mesure le principe de la souveraineté nationale serait-il garanti, ainsi que le droit des à se soustraire au caractère arbitraire des décisions de l’OMS ? »

Christine Anderson, membre du Parlement européen

La réponse reçue a été aussi brève que claire: « dans aucune mesure ».

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